Depuis sa création à l’initiative de Feu SM Hassan II, Roi du Maroc, avec la bénédiction des Chefs des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), en 1998, l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif (BMAQ) continue à fournir de grands efforts pour concrétiser les objectifs inscrits dans son statut.
L’Agence BMAQ, organe exécutif de terrain du Comité d’Al Qods, qui relève de l’OCI, continue de s’acquitter de sa mission, à savoir, protéger la ville sainte d’Al-Qods et apporter son soutien à sa population, conformément aux directives royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Roi du Maroc, Président du Comité d’Al-Qods, et sous sa supervision directe.
Les statuts et le règlement de l’Agence BMAQ énoncent les différentes dispositions concernant la mobilisation des ressources nécessaires au financement des projets et programmes élaborés par l’Agence dans le cadre d’un plan quinquennal approuvé par ses instances de gestion, à savoir, le Comité de tutelle et le Conseil d’administration. Ces derniers définissent les mécanismes de gouvernance appropriés pour la gestion et la dépenses de ces ressources selon une approche participative avec la population et les institutions d’Al-Qods, fondée sur l’intégrité, la transparence, le suivi, la responsabilisation et l’évaluation des résultats.
Cependant malgré un financement limité, qui repose sur les contributions volontaires des pays membres de l’OCI et les contributions des institutions et des individus, le rythme des réalisations annuelles accomplies grâce à ces contributions place l’Agence BMAQ en tête des institutions opérant à Al-Qods.
Quant aux dépenses de fonctionnement de l’Agence, elles sont couvertes par la subvention annuelle allouée par le Royaume du Maroc, qui s’élève à un (1) million $US.
L’importance des réalisations accomplies par l’Agence lui ont valu l’estime des institutions arabes et islamiques, y compris l’OCI, le Conseil de la Ligue des Etats Arabes et d’autres organisations siégeant à Al-Qods. L’Agence a su donner la preuve, à travers sa présence sur le terrain, de sa capacité à entreprendre un grand nombre de projets, pourvu qu’elle dispose des moyens adéquats pour ce faire.
En effet, les moyens financiers limités de l’Agence BMAQ ne lui permettent guère d’honorer ses engagements et de financer les projets programmés. Les dernières années ont connu une grande baisse des contributions des États membre de l’OCI, ainsi que des donations des institutions et des individus, et ce, malgré les efforts déployés par l’Agence pour diversifier ses ressources de financements.